On a largement évoqué les commandes et les capacités au cours de ce débat. Mais si nous ne parvenons pas à maîtriser le titre 2, nous ne pourrons pas atteindre les objectifs fixés par le présent texte.
Mesdames, messieurs les sénateurs, je l’ai souligné en ouvrant nos discussions : ce projet de loi traduit un équilibre, et on ne peut pas en ôter une pièce sans que l’ensemble s’effondre !
La question de la masse salariale figure au nombre de ces éléments, et je serai extrêmement vigilant en la matière. Il est tout à fait anormal que la réduction d’effectifs qui a été menée de manière assez vigoureuse se traduise par une augmentation de la masse salariale. Ce n’est pas acceptable.
Ce mouvement est dû à plusieurs phénomènes, et notamment à un mode de gestion interne auquel je viens de remédier, via un pilotage renforcé de la direction des ressources humaines et de la direction des affaires financières du ministère comme de l’ensemble de la maison « Défense ». En effet, on ne peut laisser cohabiter une maison mère et des succursales sans qu’elles communiquent entre elles.
S’il est complexe, ce pilotage ne sera pas moins mis en œuvre.
Par ailleurs, il faudra s’engager dans un « dépyramidage ». Des mesures ont été prises à cet égard. Elles figurent dans le présent texte. J’espère qu’elles permettront de garantir une véritable maîtrise de la masse salariale.
Il s’agit là d’une affaire très ancienne. §J’ai moi-même été membre de la commission de la défense de l’Assemblée nationale, et j’ai constaté le problème plusieurs années durant. Toutefois, nous en sommes parvenus à un point de rupture, et il faut absolument agir.
Monsieur le rapporteur pour avis, je vous remercie non seulement d’avoir mis l’accent sur cette difficulté, mais aussi de croire à notre volonté d’y remédier.