À l’issue de ce débat, je tiens à en saluer la grande qualité. Le présent projet de loi de programmation militaire pour les années 2014-2019 met en forme le Livre blanc que nous avions approuvé. Chacun s’accorde à considérer que l’effort financier affiché est le meilleur possible, eu égard aux difficultés budgétaires actuelles : le budget prévu, non négligeable, s’élève à 190 milliards d’euros sur six ans.
Ce faisant, ce texte nous confère les moyens de conserver la dissuasion nucléaire au bon niveau, affirme la cohérence capacitaire de notre format d’armée et vise prioritairement à poursuivre l’équipement de nos forces.
Tous les programmes majeurs en cours seront poursuivis, même s’ils sont étalés, et nous commencerons à combler quelques lacunes capacitaires.
Par ailleurs, nous allons renforcer les moyens consacrés à la recherche et à la technologie au travers des programmes d’études amont.
Au cours de ce débat, le texte initial a été très largement amélioré par le travail de la commission, qui a permis, en particulier, de garantir les moyens financiers et de conférer des capacités de contrôler le suivi de la future loi de programmation militaire. Croyez-nous, monsieur le ministre, nous les utiliserons !
Pour toutes ces raisons, les membres du groupe socialiste voteront le présent projet de loi.