Monsieur Dassault, vous avez fait allusion au déficit. Vous avez raison de le souligner, et Éric Woerth, qui en est bien conscient, est le premier à en souffrir.
Toutefois, en soutenant l’investissement, le maintien de l’emploi et de l’outil de travail, nous prenons des dispositions susceptibles de nous permettre de retrouver la croissance à un moment ou à un autre. C’est par la croissance que nous réduirons le déficit ! Ce n’est pas en rechignant sur les moyens nécessaires pour lutter contre la crise que nous allons y parvenir. Nous employons les moyens dont nous disposons pour faire face à la crise. Certes, nous aggravons le déficit, mais mieux vaut creuser le déficit que subir la crise en faisant le gros dos.
Monsieur Dassault, je considère que vous avez présenté un amendement d’appel. Vous pouvez être certain que les moyens budgétaires non utilisés seront redéployés vers l’investissement.
Dans ces conditions, je vous demande, monsieur le sénateur, de bien vouloir retirer votre amendement.