Le retour à une utilisation saine de l’argent est au cœur de ce débat budgétaire et financier.
Pour que nous puissions nous réinscrire dans le cycle vertueux de la croissance et de l’emploi, il convient d’accroître le plus possible les moyens mis à la disposition des entreprises pour développer leur activité.
Les livrets de développement durable – les anciens CODEVI – participent d’une sécurisation de l’épargne populaire, mais aussi de la constitution d’une ressource disponible de bonne qualité pour les petites et moyennes entreprises.
Notre objectif est donc simple : il s’agit de développer significativement l’usage de ces livrets. L’effet de levier sera d’autant plus important que l’on reviendra sur une disposition fiscale peu efficace, à savoir la réduction d’impôt liée à la souscription aux fonds d’investissement de proximité, qui n’apportent pas une réponse satisfaisante au problème de l’accès au crédit pour les PME.
Nous suggérons également de relever sensiblement le plafond des dépôts sur les livrets de développement durable. En attirant une nouvelle collecte vers ce produit d’épargne pertinent, nous rassurerions les épargnants, particulièrement inquiets du déroulement de la crise financière, tout en nous donnant les moyens du développement économique.