Il y a de grandes exploitations, s’étendant sur des centaines d’hectares, et puis il y a encore des éleveurs, particulièrement en zone de montagne – je pense à la Haute-Loire, dont le président du conseil général est des nôtres –, qui traient les vaches à la main, il y a des régions où existe l’agriculture familiale reste très présente.
Nous avons voté l’incitation au développement des circuits courts. De quoi s’agit-il ? De faire en sorte que les produits aillent plus directement de la France rurale à la France urbaine, du producteur au consommateur. La réglementation permet à nos collectivités locales d’accorder aux produits de proximité, grâce au coefficient référence, une sorte de priorité lors des adjudications de marchés.
J’ajoute que ce sont tout de même les consommateurs qui font la loi du marché. Qu’on le veuille ou non, les candidats à la consommation de produits bio, bénéficiant de la véritable traçabilité offerte par cette filière, sont encore peu nombreux.