Le champ des regrets est généreusement labouré : chacun exprime ce qui serait souhaitable si tout allait mieux. Comme le rapporteur général, j'adhère à l'engagement pris devant nos concitoyens et qui se traduit dans le budget. Si nous n'agissions pas, personne ne souffrirait, mais comment préserver notre système de protection sociale en laissant le déficit se creuser ? Alors, quand salariés et entreprises se plaignent d'être trop mis à contribution, je me dis que nous allons dans le bon sens. Certains regrettent l'austérité à l'hôpital, d'autres déplorent une rupture avec la logique de financement solidaire de la famille... Mais l'Ondam hospitalier progresse plus vite que le taux de croissance : voilà 4,2 milliards supplémentaires pour la stratégie nationale de santé, voilà un basculement dans l'organisation des soins, avec les soins de premiers secours et des parcours de santé, voilà une évolution du financement de l'hôpital dans un sens conforme aux préconisations de la Mecss. Je crois dans la force de cette action en profondeur et qui s'exprimera par des amendements inscrits dans cette stratégie tout en renforçant notre système de protection sociale. Mon groupe votera ce texte courageux ici et en séance.