Monsieur Gattaz, depuis que vous avez été élu à la présidence du Medef au début du mois de juillet, vous avez été sur tous les fronts et nous avons eu l'occasion de vous entendre à de nombreuses reprises dans les médias. C'est donc tout naturellement que nous avons souhaité vous auditionner. Vous nous exposerez votre analyse de la situation fiscale, à l'occasion de la préparation du projet de loi de finances pour 2014, alors que le Gouvernement vient d'annoncer la tenue d'Assises de la fiscalité des entreprises.
Nous avons l'impression que deux France se font face et s'éloignent de plus en plus : celle qui parvient à s'insérer dans la compétition mondiale, et celle en difficulté, confrontée au cercle vicieux des restructurations. L'opinion publique est dubitative... Les facteurs de compétitivité et de dynamisme de nos entreprises sont au coeur de la réflexion. Le rapport Gallois ou le Pacte de compétitivité ont un an. Quel bilan en dressez-vous ? Comment aider les entreprises à mieux affronter la concurrence internationale ?