Cet amendement tend, lui aussi, à prendre en compte les réalités locales spécifiques en matière d’économie sociale et solidaire.
J’entends bien que ce texte a pour but de faire des CRESS les seules instances représentant, dans toute leur diversité, les structures de l’économie sociale et solidaire. Toutefois, pour l’heure, ce n’est pas le cas partout ! C’est pourquoi cet amendement vise notamment à préciser que d’autres réseaux d’acteurs locaux ou régionaux et d’autres agences de développement sont à même d’assurer la promotion de l’économie sociale et solidaire.
Cet amendement fait écho à celui qu’a précédemment défendu Martial Bourquin, qui avait toutefois une portée moins large en ce qu’il visait strictement les agences régionales de développement de l’économie solidaire.
Je comprends bien le souci de confier aux CRESS des fonctions importantes. Toutefois, prenons garde à ne pas faire entrer de force la réalité dans un cadre qui, aujourd’hui, n’est pas forcément adapté à telle ou telle situation locale. Dans certaines régions, les CRESS ne sont pas reconnues comme les seules instances en mesure de promouvoir l’économie sociale et solidaire. Il faut être attentif à la richesse que représente cette diversité. L’économie sociale et solidaire est, par nature, enracinée dans des réalités locales et régionales.