Intervention de Renée Nicoux

Commission des affaires économiques — Réunion du 12 novembre 2013 : 1ère réunion
Loi de finances pour 2014 — Audition de M. Guillaume Garot ministre délégué auprès du ministre de l'agriculture de l'agroalimentaire et de la forêt chargé de l'agroalimentaire

Photo de Renée NicouxRenée Nicoux :

Je vous remercie pour la qualité et la précision de votre présentation. Avec une contribution positive de 9 milliards d'euros à notre commerce extérieur, les industries agroalimentaires occupent une place privilégiée dans notre économie. Avec 36 milliards d'euros de valeur ajoutée produite et près de 500 000 emplois, ce secteur contribue pleinement à la vitalité économique de nos territoires puisque ses entreprises se situent dans l'ensemble des régions. L'agroalimentaire fait ainsi l'objet de toute notre attention mais aussi de notre inquiétude. Il n'y a pas si longtemps, la France était à la première place européenne dans de nombreuses filières. Or, aujourd'hui, notre pays est rattrapé voire dépassé par l'Allemagne, les Pays-Bas, et d'autres. Certains de nos concurrents européens pratiquent le dumping social dans l'agroalimentaire. Comment faire face à ce phénomène ? Une réponse en termes de compétitivité est apportée par le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE). À quel niveau les entreprises de l'agroalimentaire bénéficient-elles de ce dispositif ? En Bretagne, l'agroalimentaire est en difficultés, avec des fermetures d'entreprises, des licenciements, un vieillissement de l'outil de production. Certains industriels n'ont pas modernisé leur outil de travail et ont leur part de responsabilité. Je souligne que l'État n'est pas resté inactif face aux difficultés des industries agroalimentaires. La signature du contrat de filière alimentaire le 19 juin 2013 en est la preuve. Pouvez-vous préciser le contenu du volet export de ce contrat et préciser comment se décline l'enveloppe de 100 millions d'euros sur trois ans prévue ? Enfin, dans le secteur de la volaille, plutôt que de privilégier l'export et les bas coûts, encouragés par des restitutions aux exportations, ne peut-on pas monter en qualité ?

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