Je confirme que ce type de phénomène existe pour certains métiers en tension, qui sont les métiers durs, et pas les mieux payés. Nous devons nous poser la question des conditions de travail et des rémunérations. Une réponse doit être apportée en termes d'amélioration des qualifications. Investir dans de nouvelles chaînes de productions permet aussi d'améliorer les conditions de travail. Améliorer les conditions de vie des salariés de l'agroalimentaire est une des priorités de mon ministère. Il n'y aura pas de progrès économique sans progrès social. La formation est une donnée importante. Trop de salariés n'ont même pas bénéficié d'une demi-heure de formation en plusieurs années. Le contrat de filière met l'accent sur la formation, et en particulier sur les savoir fondamentaux. Il existe encore un illettrisme contre lequel il faut lutter. Le contrat de filière multiplie par dix le nombre de salariés concernés par ces formations.