À travers cet amendement, deux problèmes différents se posent.
D’une part, l’optimisation fiscale aujourd’hui mise au jour est un véritable enjeu. Si nos concitoyens fumeurs connaissaient les pratiques d’optimisation des industriels du tabac, ils seraient particulièrement outrés, alors même que les buralistes et les consommateurs sont régulièrement mis en cause ! Je souligne cependant que, pour les consommateurs, c’est à juste titre.
D’autre part, en effet, le tabac est, comme chacun sait, un véritable fléau dans notre pays. La lutte contre le tabagisme permet de sauver des vies !
Je rappelle tout de même que le tabagisme constitue un facteur de risque supplémentaire, notamment d’artériosclérose ou de maladie carcinologique. Ces mesures incitatives doivent permettre de lutter contre le tabagisme, et l’appétence en général, puisqu’un sujet génétiquement appétant à ce type de consommations peut l’être à d’autres.
J’en reviens aux propos de M. le rapporteur général de la commission des affaires sociales, évoquant l’inertie de la droite durant dix ans. Ce reproche ne me paraît pas fondé. Hier, on nous accusait d’amnésie, aujourd’hui d’inertie : de tels propos ne font pas avancer les choses !
Je réponds à cette accusation comme hier : vous proposez de reporter des amendements comme celui-là, et ce n’est franchement pas acceptable. Hier soir, on nous a reproché d’avoir augmenté les prélèvements quand nous étions au pouvoir. En conséquence, qu’avez-vous fait ?