La culture de la politique de santé orientée vers la réparation est encore très prégnante : on attend qu’il y ait de très nombreuses victimes pour réagir.
De ce point de vue, nous avons joué notre rôle en matière d’initiative parlementaire. Pourquoi attendre la discussion d’un projet de loi sur la santé ? Les parlementaires ont le droit et le devoir d’alerter.
Nous sommes également très soucieux de l’équilibre des comptes sociaux : il est nécessaire de réduire le déficit de la sécurité sociale. À cet égard, toutes les propositions que nous avons faites en vue de renforcer la prévention sont de nature à permettre des économies colossales ! Ce signal n’a pu être donné à l’opinion publique par le Sénat : c’est vraiment dommage. On oppose à tort, dans ce débat, les finances à la santé, car investir dans la prévention, c’est faire des économies et réduire le déficit de la sécurité sociale ! §