Mobilisons toutes ces énergies, toutes ces interrogations, pour faire progresser ce chantier.
Certes, la question du financement de cette réforme est importante. En moyenne, le coût de celle-ci est évalué à 150 euros par élève. Toutefois, le Gouvernement a répondu pour partie à nos inquiétudes en reconduisant le fonds d’amorçage pour la rentrée 2014. Le Premier ministre a d’ailleurs annoncé que les crédits en question s’élèveraient à 370 millions d’euros pour l’année scolaire 2014-2015.
Le Gouvernement répond également à nos inquiétudes en assouplissant les normes d’encadrement. Néanmoins, une fois le cadre financier et réglementaire fixé, les élus locaux doivent opérer des choix politiques. Toutes nos actions ont un coût, mais l’avenir de nos enfants doit rester notre priorité.
Comme pour tout projet ambitieux, il faut se laisser du temps, notamment en vue d’assurer le dialogue. Vouloir tirer des conclusions hâtives trois mois après la rentrée des classes, alors même que toutes les communes n’ont pas adopté ces nouveaux rythmes, ce ne serait pas très productif. Poursuivons plutôt notre travail pour notre jeunesse, en bonne intelligence avec les parents d’élèves, les personnels de l’éducation nationale et les nombreuses associations qui acceptent de s’investir dans ce domaine.
Pour conclure, le projet de loi de finances pour 2014 est sérieux. Il se fonde sur des hypothèses économiques crédibles, que la Commission européenne vient de valider. Ce budget est juste, même s’il est rigoureux, et les efforts nous semblent équitablement répartis.