Mais comme leur activité principale est de pratiquer le french bashing, franchement, on peut s’en passer.
On peut aussi parler des agences de notation : Mme Des Esgaulx évoquait tout à l’heure avec des trémolos dans la voix la décision de Standard & Poor’s de dégrader la note de la France.
Franchement, nous savons tous que ces agences de notation ne sont pas très sérieuses. Preuve en est que nous avons dû les placer sous tutelle d’un organe de la Commission européenne pour les surveiller. Elles sont en effet juges et parties et utilisent d’autres critères que les États.
Mes chers collègues, référons-nous plutôt à l’opinion de la Commission européenne et du Haut Conseil des finances publiques ; c’est du sérieux.
Pour autant, la dynamique du redressement budgétaire ne doit pas casser une autre dynamique, certainement au moins aussi essentielle : je veux parler de la croissance. Autrement dit, le sérieux ne doit pas se muer en austérité, laquelle a des effets récessifs forts.
Or, à mon sens, nous sommes allés trop loin en la matière. Ce n’est d’ailleurs pas moi qui le dis, mais l’économiste en chef du FMI, M. Blanchard, qui a déclaré voilà un ou deux jours qu’avaient été imposées des politiques d’austérité trop fortes, avec des effets trop marqués. C’est également l’opinion de la Commission européenne.
La relance, comme l’a bien souligné notre collègue Jean Germain, sera européenne ou ne sera pas.
Je vois quelques signes d’espoir – il faut vivre d’espoir ! L’Allemagne change de pied, …