Rappelons-nous les engagements du Premier ministre et de la ministre du logement devant les maires de France sur la position adoptée par le Sénat en la matière. Quand bien même certains députés s'y opposeraient, soyons unis pour défendre l'arbitrage que nous soutenons en qualité de représentants des collectivités territoriales! Et n'oublions pas que l'intercommunalité, quand elle est choisie, est plus forte !
L'intervention de nos rapporteurs a souligné l'importance du logement social, des bourgs-centres et de l'investissement privé. Dans le rapport que nous avons examiné la semaine passée, nous avons appris que le FISAC devrait atteindre près de 60 millions d'euros revenant à son niveau du début de la décennie. Ce fonds avait d'ailleurs été préempté par le passé pour soutenir de nombreux projets qui n'avaient pas été, en définitive, financés !
La bulle immobilière a heureusement cessé d'exister. Souvenons-nous de l'hypothèque rechargeable, que j'avais combattu comme sénateur nouvellement élu et qui s'apparentait à une sorte de « subprime » à la française !
Conduisons plutôt une politique audacieuse du logement social, reposant sur un partenariat global du financement public, qui ne peut pas tout régler mais peut servir au lancement des opérations, avec les investisseurs privés.
Les deux rapports, qui nous ont été aujourd'hui soumis, ne traitent pas seulement du bâti, mais concernent également les personnes qui y vivent. La dimension sociale est bel et bien présente dans la politique que conduit le Gouvernement !
Veillons enfin que dans la question essentielle du PLUI, la commune demeure le pilier de l'État républicain !