mais la répartition des crédits de la PAC sera difficile. Je suis partisan de la prime des 52 premiers hectares. Toutefois les mesures de verdissement m'inquiètent : dans certaines régions les opérations d'assolement tournent à la catastrophe. Les crédits du deuxième pilier risquent d'être affectés au développement durable plus qu'à l'agriculture elle-même. En outre les agriculteurs qui ne sont pas assurés subissent la double peine en cas de catastrophe naturelle : non seulement ils ne sont pas indemnisés par une assurance, mais en outre ils ne sont pas éligibles au fonds de garantie des calamités agricoles, alimenté par un prélèvement sur les polices d'assurance.
La situation de l'agro-alimentaire est critique en Bretagne ; à cet égard les responsabilités sont partagées. Toutefois il faut veiller à répartir les aides sur tout le territoire afin de ne pas fausser la concurrence.