La majorité des parlementaires sont favorables à une stabilisation, voire une baisse des dépenses publiques, mais chaque mesure en ce sens ne rencontre que protestation. Personne ne connaît la recette pour stabiliser la masse salariale du ministère de l'intérieur : à effectifs constants, elle augmente chaque année de 2 %, ne serait-ce que par le jeu du glissement vieillesse-technicité. Dès lors, stabiliser un budget en euros constants implique une baisse des crédits de fonctionnement. Les dépenses publiques diminuent de 6 milliards sur près de 500 milliards en euros constants ; cela ne peut être le problème du seul exécutif, le Parlement doit aussi s'impliquer dans ce mouvement. Retarder une dépense, c'est équivalent à souscrire un emprunt.