Intervention de Yves Daudigny

Réunion du 28 novembre 2013 à 9h30
Financement de la sécurité sociale pour 2014 — Rejet d'un projet de loi en nouvelle lecture

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny :

En refusant collectivement de peser sur le texte, de l’amender, de l’améliorer, en décidant de nous priver de ce qui constitue habituellement l’expertise du Sénat, nous acceptons de laisser l’Assemblée nationale décider librement du contenu d’un PLFSS sur lequel aucun d’entre nous n’aura pu laisser la moindre marque.

En reconduisant aujourd’hui nos votes sur la troisième partie puis sur l’ensemble du texte, en rendant ce que l’an dernier déjà j’appelais une « copie blanche », nous refusons sciemment d’alimenter le débat démocratique et faisons le jeu des extrêmes en nourrissant la défiance de certains de nos concitoyens à l’égard d’un travail parlementaire considéré comme inutile et superflu.

En tant que rapporteur général de la commission des affaires sociales, je suis certes déçu par la tournure de la discussion sur un projet de loi qui constitue pourtant le point cardinal de l’année sociale.

Je reste persuadé qu’il était envisageable de faire autrement et de nous accorder – une fois n’est pas coutume – sur la possibilité de débattre d’une quatrième partie contenant les prémices de la politique du Gouvernement en matière de politique de santé, de vieillesse ou de famille.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion