Cela signifiait moins de services publics, moins d’aménagement du territoire via les politiques de santé publique.
Ce que l’on nous propose ici est radicalement différent !
Or, parce qu’un groupe de la majorité, en l’occurrence, le groupe CRC, que je respecte totalement par ailleurs, trouve que nous n’allons pas assez loin, que cela pourrait être mieux, que telle ou telle autre mesure pourrait être prise, nous allons envoyer aux Français, par ce vote, un signal trompeur sur ce qu’est la nature réelle de la politique proposée par Mme la ministre.
Je tiens à rappeler que Jean-Marc Ayrault, François Hollande et Mme Touraine appartiennent, comme vous et nous, ainsi qu’une partie des républicains, au camp progressiste, tendu vers la mise en place d’une politique de santé publique qui respecte les exigences de solidarité et d’aménagement du territoire, ciment de la République française !
Il s’agit donc d’un mauvais coup porté non pas au Sénat, mais à la santé publique en France, sans considération pour les attentes de nos concitoyens, très attachés à tout ce qui se fait en matière de politique familiale, de soins, d’hôpitaux, y compris dans la ruralité.
Les Français attendent de bonnes décisions, et je crois que ce PLFSS va aussi loin que possible dans le contexte actuel. Il n’est que de constater les progrès réalisés à l’Assemblée nationale grâce à l’action de Mme la ministre. Dans ces conditions, dire aux Français que ce n’est pas un bon texte revient à les tromper !
L’ensemble des membres de mon groupe votera contre cette motion, radicalement contraire aux principes progressistes qui nous animent et au respect que nous devons aux citoyens français s’agissant de ce qui est le plus important : le service public, la santé publique !