Vous comprendrez bien, monsieur le ministre, que, après cet appel au secours, nous souhaitions obtenir un certain nombre de garanties. Car nous ne sommes pas naïfs : nous savons bien qu’on ne va pas trouver d’un seul coup les 25 milliards d’euros nécessaires pour mettre en place la ligne de TGV Paris-Clermont-Ferrand !
C’est pourquoi, face aux problèmes de transport qui se posent dans notre région et aux difficultés de liaison avec la capitale, nous devons impérativement obtenir des assurances. Et nous subissons en plus une double peine : non seulement le matériel n’est pas de qualité – nous voulons croire que vous-même, monsieur le ministre, et M. Cuvillier, qui est en charge des transports, saurez convaincre la SNCF d’accentuer son effort –, mais la gare d’arrivée de la ligne Clermont-Ferrand-Paris a été déplacée de la gare de Lyon à la garde de Bercy, ce qui représente un handicap supplémentaire.
Monsieur le ministre, vous nous avez donné des informations précises et vous avez pris des engagements. Nous connaissons votre rigueur de raisonnement, mais aussi votre efficacité. Si je comprends parfaitement les raisons qui ont conduit nos collègues à déposer ces amendements, je ne les voterai pas, parce que j’ai confiance en votre parole, monsieur le ministre. Mais sachez que nous serons très vigilants, et que, si nécessaire, nous déposerons un semblable amendement l’année prochaine.