Une cause doit prévaloir sur toutes les autres : la crédibilité de la trajectoire des finances publiques. Tel est l’engagement que nous avons pris devant les Français et devant nos partenaires européens.
Aujourd'hui, pour assurer la cohérence du projet de loi de finances, le Gouvernement ne peut faire autrement que de nous demander de voter en bloc la première partie.
Dans cette attente, je vous invite à adopter son amendement, non pour des raisons de fond – je l’ai expliqué à l’instant –, mais afin de prendre acte, mécaniquement, des votes du Sénat et de leurs conséquences.
J’en viens maintenant à l’amendement n °I-477.
Il tend à réduire de 14, 67 milliards d'euros la dépense du budget général de l’État. Je le dis une fois encore, sans doute serait-il plus utile de nourrir le débat de propositions concrètes que de s’en tenir à des pétitions de principe.
Peut-être cet amendement traduit-il aussi la frustration de certains de nos collègues qui craignent de ne pouvoir porter de telles initiatives dans le cadre de la seconde partie du projet de loi de finances. À bien y réfléchir, il n’est pas trop tard pour faire le travail approfondi, détaillé et fructueux qui accompagne l’examen de cette seconde partie.
Je vous invite donc, mes chers collègues, à bien réfléchir avant d’émettre votre vote. §