Si je comprends bien votre raisonnement, monsieur Delahaye, passer de 5, 3 % en 2011 à 3, 6 % en 2014, cela signifie que les déficits augmentent ! Dans l’arithmétique telle qu’elle m’a été enseignée, cela signifie au contraire qu’ils diminuent. À suivre votre raisonnement, qui transforme les augmentations en diminutions, vouloir diminuer les déficits, c’est se condamner à les augmenter ! Pour cette raison, je ne peux pas y accéder.
Prenons maintenant le déficit des comptes de la sécurité sociale : 20, 8 milliards d'euros en 2011, 17, 5 milliards d'euros en 2012, 16, 2 milliards d'euros en 2013 et 12, 8 milliards d'euros en 2014.
Pour vous, passer de 20, 8 milliards d'euros à 12, 8 milliards d'euros, c’est augmenter les déficits !
Compte tenu de la conception de l’arithmétique qui préside à votre intervention, je préfère m’en référer à la conception qui est la nôtre et continuer à diminuer les déficits avec la majorité, plutôt que de les augmenter avec vous !
Ensuite, second volet de votre argumentation, vous proposez une remise à plat de la dépense publique, et vous avez raison.