Je voudrais, pour ma part, tâcher de répondre aux critiques que vous ne cessez de nous adresser, depuis vendredi dernier, sur les votes que nous avons émis.
Chacun connaît les règles constitutionnelles et de procédure qui s’appliquent à l’examen d’un projet de loi de finances sous la Ve République. L’initiative parlementaire est limitée et, au demeurant, la commission des finances en est la gardienne. Le jeu de l’article 40 de la Constitution rend particulièrement difficiles – à certains égards, peut-être faut-il s’en féliciter – et peu lisibles les initiatives des parlementaires à l’occasion de la discussion budgétaire.
Vous avez dit, monsieur le ministre, et je peux le concevoir, que vous préfériez vous appuyer sur la partie gauche de cet hémicycle.