Intervention de Albéric de Montgolfier

Réunion du 27 novembre 2013 à 14h30
Loi de finances pour 2014 — Vote sur la seconde délibération et sur l'ensemble de la première partie

Photo de Albéric de MontgolfierAlbéric de Montgolfier :

Non pas que votre souci d’équilibrer nos comptes publics ne soit pas louable – sachez que nous le partageons également –, mais vous prenez le problème à l’envers. Il ne faut pas, au motif que cela aggraverait notre déficit, refuser des amendements allant dans le sens d’un gain de compétitivité ou d’une pause fiscale, que le Président de la République, lui-même, avait appelée de ses vœux il y a quelques semaines. Je rappelle que c’est le ministre de l’économie et des finances, en personne, qui a parlé de « ras-le-bol » fiscal.

La réduction des déficits ne viendra pas de la hausse de la fiscalité. C’est, au contraire, la pause fiscale, la préservation de la compétitivité, voire la hausse du pouvoir d’achat, qui soutiendront la confiance et donc la croissance, et contribueront, par voie de conséquence, à réduire nos déficits.

En effet, vous pourrez faire voter toutes les mesures de hausse de fiscalité que vous voulez, celles-ci ne seront jamais aussi efficaces que le retour de la croissance pour atteindre nos objectifs de désendettement. §Elles seront, au contraire, contre-productives car, en matière de recettes, elles aboutiront à une érosion des bases fiscales.

Aussi, ne nous reprochez pas d’être cohérents au travers de nos amendements ! Nous, nous sommes favorables à un moratoire fiscal et à une véritable baisse des dépenses.

Vous nous demandez – j’ai entendu les autres orateurs – où sont nos propositions en matière de dépenses. Philippe Marini et Roger Karoutchi l’ont dit, si nous étions au pouvoir, nous saurions comment procéder !

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