Enfin, je remercie l’ensemble des personnes qui se sont impliquées dans le travail des commissions, tant les sénateurs, en particulier ceux qui siègent à la commission des finances, que les administrateurs du Sénat.
Je conclurai en disant quelques mots sur ce budget et sur les objectifs que nous cherchons à atteindre. Ce faisant, je n’entends pas répondre aux orateurs ; il s’agit simplement pour moi de regarder, par-delà l’exercice de ce jour, les grands enjeux qui se présentent à nous.
Premier point sur lequel je souhaite insister, nous avons voulu, à travers ce projet de budget, poursuivre une stratégie de réduction des déficits publics.
On peut, ici ou là, considérer que cette réduction n’est pas assez rapide, que les déficits ne diminuent pas aussi vite qu’ils ont crû par le passé, mais on ne peut pas contester le fait qu’ils diminuent. Et lorsque des déficits diminuent moins vite qu’on ne pourrait le souhaiter, cela ne signifie pas qu’ils augmentent.
Nous assistons donc à cette réduction, année après année, des déficits, parce que les efforts, notamment structurels, sont là, parce qu’une volonté de maîtriser la dépense existe et parce qu’il est fait appel, tous gouvernements confondus, à l’effort des Français en matière fiscale.
À cet égard, lorsque j’entends les discours sur le ras-le-bol fiscal et la pression fiscale venant de l’opposition, …