Il s’agira également de rationaliser l’implantation des plates-formes aéroportuaires en France, car certaines font double emploi. Dans le cadre du marché européen, il sera aussi possible de rationaliser leur fonctionnement.
De ce point de vue, la construction de la plate-forme de Notre-Dame-des-Landes est le fruit d’un travail technique et politique de longue date. J’ai la conviction que la décision difficile qui a été prise s’appuie sur des éléments objectifs tout à fait incontestables.
À Toulouse, il y a quelque temps, a surgi le spectre de la mise en place d’une deuxième plate-forme aéroportuaire. En l’occurrence, celle-ci ne se justifiait pas, car il a été clairement démontré que les capacités d’absorption du trafic de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, moyennant une adaptation et une modernisation, étaient suffisantes. Le projet a donc été repoussé, preuve que, quand les politiques se mêlent de ce qui les regarde, ils prennent généralement des décisions pertinentes, même si elles peuvent paraître impertinentes !