Je rappelle que le CICE, dont les effets ne sont pas immédiats et qui ne recueille pas un large assentiment, coûtera 9, 7 milliards d’euros en 2014, 15, 7 milliards d’euros en 2015, 17, 3 milliards d’euros en 2016, puis plus de 20 milliards d’euros par an ensuite.
Les 150 000 emplois d’avenir reviennent, selon l’OFCE, à 3, 45 milliards d’euros par an.
Le choix des emplois aidés a certes une vertu, celle de vous permettre d’infléchir de manière artificielle la courbe du chômage, mais il a cependant un prix élevé pour les finances publiques.
La retraite à soixante ans pour certaines carrières longues occasionnera des dépenses allant jusqu’à 3 milliards d’euros en 2017, et sans doute bien plus encore après.
Les 60 000 postes dans l’éducation nationale coûtent au contribuable 1, 9 milliard d’euros par an.
Les 500 000 contrats de génération, si tant est que ce chiffre puisse être atteint, devraient coûter 1 milliard d’euros par an.
La revalorisation du SMIC, 570 millions d’euros par an.