L'automaticité constitue l'une de nos principales exigences. Le texte initial du Gouvernement prévoyait la transformation en métropoles des intercommunalités de 400 000 habitants dans une aire urbaine de 500 000 habitants. Le Sénat a relevé ce dernier seuil à 650 000 habitants. L'Assemblée nationale a validé ce double seuil, en ajoutant une possibilité de dérogation pour les zones urbaines de 400 000 habitants incluant le chef-lieu de région (Montpellier) ou les EPCI centres d'une zone d'emploi de 400 000 habitants (Brest). En deuxième lecture, nous avons rétabli l'automaticité pour ces deux premiers cas. Avec la proposition du rapporteur du Sénat, seulement cinq ou six intercommunalités deviendraient des métropoles, au lieu de neuf avec le critère démographique du texte de l'Assemblée nationale. De surcroît Brest, Montpellier et Rennes sont des communautés d'agglomération.
Dans un esprit de compromis avec le Sénat, je propose une transformation automatique en métropoles des intercommunalités formant un ensemble de 400 000 habitants dans une aire urbaine de 650 000 habitants ; la transformation en métropoles des intercommunalités abritant le chef-lieu de région, ou centres d'une zone d'emplois de plus de 400 000 habitants relevant de la volonté des communes.