Intervention de Michel Teston

Commission du développement durable, des infrastructures, de l'équipement et de l'aménagement du territoire — Réunion du 18 décembre 2013 : 1ère réunion
Déplacement d'une délégation en allemagne — Examen du rapport d'information

Photo de Michel TestonMichel Teston :

Dans votre rapport, vous avez essayé d'évaluer l'impact de la transition énergétique allemande sur le marché de l'électricité allemand mais également sur le marché européen. Cette double évaluation me paraît essentielle. La véritable motivation du choix stratégique de l'Allemagne semble être, pour partie, de diminuer la pollution mais en priorité de préparer l'industrie allemande aux enjeux de demain.

Ce rapport soulève deux questions. N'y a-t-il pas un paradoxe allemand ? L'Allemagne disposera en effet de la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique la plus élevée au monde. Mais, pour assurer cette production en énergies renouvelables, il a fallu développer des centrales au lignite et au gaz, ce qui a conduit à une augmentation considérable des émissions de CO2. Je m'interroge également sur le développement de petites unités de production d'énergies renouvelables à l'échelle d'un quartier, couplé à une politique d'aide aux économies d'énergie. Il est souvent dit que cette stratégie est fortement porteuse d'emplois. En Allemagne, cette stratégie a-t-elle été retenue comme orientation majeure ? Est-ce que cette piste ne pourrait pas être suivie en France si nous voulons prendre en compte l'emploi dans la production d'énergie ? Le Premier Ministre a évoqué fin novembre la question des circuits courts et la mise en place des contrats de bourg qui semblent tournés vers le développement de petites unités locales de production d'énergies renouvelables.

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