Oui, certaines prostituées « traditionnelles » nous ont dit que, au début, un ami a été à l'origine de leur activité et qu'elles auraient bien voulu arrêter à un moment ou un autre. Mais elles se sont rendu compte de la difficulté d'expliquer un trou de plusieurs années dans leur CV. Qui aurait voulu d'elles ? Personne ne leur a tendu la main. Sans parler des problèmes fiscaux évoqués par Jean-Pierre Godefroy. Cette question de la « liberté » de la personne prostituée ne concerne peut-être qu'une toute petite minorité. Le récit nous a été fait très souvent de la possibilité pour les réseaux de repérer les personnes qui se prostituent sur Internet et de les faire entrer dans des systèmes de contraintes. Plusieurs associations nous en ont parlé.