La loi relative à l’élection des conseillers départementaux a été votée dans la douleur : 278 députés et sénateurs l’ont approuvée, soit 38 % des votants, alors que 444 parlementaires ont voté contre, soit 62 %. Le Gouvernement a été sauvé par la Constitution, qui donne le dernier mot à l'Assemblée nationale.
Cette loi pose deux grands principes : la parité et l’équilibre démographique. Ils sont actés, et il n’est plus nécessaire que vous les commentiez. Je souhaite plutôt vous interroger sur la méthode employée pour découper.
M. Valls affirmait : « S’il n’y a pas de critères, c’est la loi de la jungle. ». Il a donc pris des engagements forts. Il a été, comme à l’habitude, ferme, précis, voire autoritaire. De plus, il tient la plume en rédigeant les décrets et les ciseaux en découpant à sa guise.
Il nous a fait plusieurs déclarations : « La représentation des territoires est une nécessité, notamment dans les départements à fort caractère rural » ; « des cantons trop étendus seraient absurdes. La superficie et le nombre de communes seront donc pris en compte » ; « les territoires ruraux seront mieux représentés, d’autant que les intercommunalités seront intégrées » ; « associer mon modeste nom à une révolution, tout en conservant la dimension rurale, c’est un motif de fierté ».