Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires économiques, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, ce projet de loi consacré à la politique de la ville s’inscrit dans une œuvre législative déjà bien fournie et à laquelle toutes les majorités ont participé.
Depuis 1991 et la création d’un ministère qui lui soit entièrement consacré, la politique de la ville est partout dans les débats, à travers les prismes de l’habitat, du développement économique, de la sécurité ou même de l’accès aux services publics.
Mais quelle est la source de ces difficultés chroniques que nous rencontrons ? Nous la connaissons tous, c’est la politique de la ville qui eut cours du milieu des années cinquante jusqu’au milieu des années soixante-dix.
Manifestation principale de cette politique de la ville, la construction des grands ensembles, ceux-là mêmes qui apparaissaient à l’époque comme un progrès et qui relevaient alors de l’urgence.
Bien sûr, la greffe de ces grands ensembles sur le reste de la ville n’a jamais pris, elle ne le pouvait pas ! Car un quartier, si récent soit-il, doit toujours s’inscrire dans une histoire qu’il partagera avec le reste de la ville.