Le diagnostic posé par les auteurs de cette proposition de loi est un peu court. Ils rappellent la hausse des tarifs, mais pas le coût des travaux réalisés par les sociétés concessionnaires : mise aux normes environnementales par exemple, réception des eaux de pluie, réservoirs de décantation,... En outre, l'Etat n'a pas cédé le domaine autoroutier. Celui-ci lui reviendra en 2032. Ce sera le moment de décider quel mode de gestion nous voulons à l'avenir. Comme l'a dit Michel Teston, nous n'avons pas les moyens de rompre ces contrats prématurément.