Intervention de Françoise Cartron

Commission de la culture, de l'éducation et de la communication — Réunion du 22 janvier 2014 : 1ère réunion
Audition de Mme Hélène Farnaud-defromont directrice de l'agence pour l'enseignement français à l'étranger aefe

Photo de Françoise CartronFrançoise Cartron :

Je souhaite tout d'abord me faire l'écho des préoccupations de notre collègue Corinne Lepage, qui regrette de ne pouvoir assister à votre audition. Le réseau d'enseignement français à l'étranger fait aujourd'hui face à un double défi : quantitatif d'abord, avec une demande en constante augmentation tant de la part des Français, toujours plus nombreux à s'expatrier, que des familles locales, notamment dans les pays émergents ; qualitatif ensuite, en raison de l'exigence toujours plus grande, et d'ailleurs légitime, des familles et de la concurrence effrénée des autres systèmes d'enseignement.

L'enseignement français à l'étranger constitue un véritable laboratoire d'idées et d'expériences à l'égard de l'apprentissage des langues comme de l'usage des nouvelles technologies. Les riches expériences de ces professeurs français, confrontés au cours de leur carrière à d'autres cultures et d'autres outils, représentent un atout incontestable pour l'éducation nationale, qui doit davantage en tirer profit.

Le quatrième point du plan d'action pour notre politique scolaire extérieure vise à consolider l'excellence pédagogique du réseau. Cet objectif exige l'implication du ministère de l'éducation nationale, aujourd'hui cantonné au détachement des enseignants et à l'homologation des établissements. Cette participation renforcée pourrait être l'occasion d'une plus grande ouverture de l'école de la République sur l'Europe et le monde.

Pour ce qui concerne mes propres interrogations, je souhaiterais revenir sur vos propos relatifs à l'application, par les établissements français à l'étranger, de la réforme des rythmes scolaires. Il m'a semblé vous avoir entendu évoquer le chiffre de 90 % d'établissements sous le régime d'une scolarité de cinq jours par semaine. Cette proportion est-elle exacte ?

S'agissant enfin des innovations pédagogiques au sein de ces établissements et notamment du développement de l'enseignement en ligne, quelles sont vos perspectives de partenariat avec le ministère de l'éducation nationale, notamment en matière d'enseignement des langues rares qui mobilise parfois, dans les établissements de l'éducation nationale, un professeur pour quatre ou cinq élèves seulement ?

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion