Je ne l'ai jamais fait ! Pas une fois, devant les commissions des finances des Assemblées, je n'ai prononcé de déclaration approximative sur les chiffres. Les déficits publics n'ont pas diminué aussi vite que prévu ; cela ne signifie pas qu'ils n'ont pas diminué ! De 5,3 % du PIB en 2011, nous sommes passés à 4,8 % en 2012, et atteindrons à 4,1 % en 2013. Le déficit des comptes sociaux - régime général plus fonds de solidarité vieillesse - est passé de 20,8 milliards en 2011 à un peu plus de 17 milliards d'euros en 2012 ; il sera de 16,2 milliards d'euros en 2013 et de 12,8 milliards d'euros en 2014 : ce n'est pas facile sans croissance !
Lorsque je compare l'exécution à l'exécution, ce n'est pas parce que cet angle m'avantage ; c'est que, Monsieur Delattre, comme des députés de l'opposition, vous parlez de dépenses qui dérapent d'exécution en exécution. Je démontre le contraire. Je rends compte : c'est bien la preuve que je ne suis pas dans cet exercice d'habileté que vous me prêtez pour des raisons que je ne comprends pas. La dépense a augmenté en moyenne de 5 milliards d'euros par an de 2007 à 2012 - dois-je rappeler qu'elle a augmenté de 12 milliards d'euros entre 2007 et 2008 ?