Il n'y en a donc pas aujourd'hui ? Vous ne pouvez pas regretter la faiblesse de la croissance et refuser que nous l'invoquions pour expliquer nos difficultés. Pour qu'un argument porte, il faut qu'il soit pris en compte dans les deux sens. Aux 5 milliards d'euros de hausse annuelle moyenne des dépenses sous le quinquennat précédent, nous opposons une augmentation de 500 millions d'euros depuis que nous sommes en responsabilité : une division par dix ! La dépense publique a augmenté d'un peu plus de 2 % en moyenne sous le précédent quinquennat ; dans le budget 2014, elle évolue de 0,4 %. Certes, une division par cinq du rythme d'augmentation de la dépense n'est pas suffisante à vos yeux, comme aux miens, rassurez-vous. Comme dirait George Bernard Shaw, nombreux sont ceux dans la classe politique qui vous expliqueront demain ce qu'ils auraient dû faire hier pour qu'aujourd'hui soit différent...