Je partage l'analyse de Jean Arthuis sur de nombreux points. L'intégration de fait des États membres de la zone euro implique de se donner les moyens d'agir en conséquence. Suite à la crise grecque et aux difficultés traversées par d'autres États membres, dont les crises bien réelles ont souvent été moins visibles, nous pouvons voir à quel point une action au niveau européen est nécessaire. Mais une telle action n'exclut pas la participation des parlements nationaux. Ma question porte sur le futur fonds unique de résolution bancaire, qui devrait si j'ai bien compris être doté d'environ 55 milliards d'euros d'ici à 2026, un projet de cet ordre est-il proportionné aux risques encourus, tant en termes de montant que de calendrier ?