J'ai été député à l'Assemblée nationale, député au Parlement européen et sénateur. Or je constate que les élus de chacune de ces chambres font souvent preuve d'une grande condescendance les uns vis-à-vis des autres, chacun incarnant une légitimité concurrente. Pour ce qui concerne la zone euro, dans la mesure où l'on ne peut pas sortir de la monnaie unique, nous devons trouver des solutions. Je m'étonne que, dans l'Union européenne, les dix Etats qui n'ont pas rejoint la zone euro se permettent de donner des conseils, à l'instar du Royaume-Uni. Enfin, j'indique que je rejoins Jean Arthuis sur tous les points qu'il a évoqués. Plus particulièrement, il faut en finir avec l'automaticité des nouvelles entrées dans l'Union européenne et la zone euro. J'étais défavorable au quatrième élargissement, qui a abouti à l'entrée dans l'Union européenne le 1er janvier 1995 de l'Autriche, la Finlande, et de la Suède, et même notre collègue député européen Alain Lamassoure, dont on sait qu'il est un vrai partisan de la construction communautaire avait alors eu la même position.