Le gouvernement veut que notre pays se montre exemplaire car il espère aboutir, en 2015, à un accord international. Mais nous obtenons des résultats par défaut, parce que des industries s'en vont. Que se passerait-il si elles revenaient ? Serions-nous encore exemplaires ? Le Commission européenne vient de faire de nouvelles propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les communiqués des ministres Thierry Repentin et Philippe Martin expriment aussi cette volonté d'avancer. Le syndicat des énergies renouvelables annonce « nous sommes prêts ». Mais les énergies renouvelables, ce sont de nombreuses techniques, pas toutes opérationnelles, de nombreuses initiatives, un peu en tous sens... Sans lignes directrices précises, donnant un cap, opérant des choix, même arbitraires, je ne vois pas comment nous progresserons. Le 24 janvier, l'Alliance nationale de la coordination de la recherche pour l'énergie (Ancre) a estimé que l'on pourrait faire mieux, mais que cela coûterait 1 000 milliards d'euros d'ici 2050 : ces chiffres me donnent le tournis. Comment allons-nous faire ? Où trouver l'argent ?