La fin de cette discussion confirme ce que nous pensions : chacun restera sur ces positions.
Je souhaite surtout réagir aux propos de notre collègue Jean Desessard, car je ne suis pas sûr que cette proposition de loi réponde à toutes ses préoccupations. Quand vous retournerez sur le terrain, mon cher collègue, vous serez déçu en constatant les conséquences de l’application de ce texte. Je le confirme, il ne fait qu’ajouter des contraintes supplémentaires et témoigne d’un véritable manque de confiance à l’égard des chefs d’entreprise.
En ce sens, cette proposition de loi ne correspond absolument pas à notre philosophie : nous sommes davantage enclins à penser que seule la liberté d’entreprendre permet de créer des emplois. Un certain nombre de mesures devraient être adoptées en ce sens, car elles permettraient de relancer la croissance et de développer l’emploi, afin que notre pays parvienne à sortir de ses difficultés un peu mieux qu’il ne le fait actuellement.
Dans le contexte mondial difficile que nous connaissons, nous voyons bien qu’un certain nombre de nos voisins européens se sont attaqués à leurs difficultés d’une façon un peu plus pertinente que nous ne l’avons fait et que leur situation commence à s’améliorer. Je ne suis pas sûr qu’un dispositif du type de celui dont nous avons débattu aujourd’hui nous permette de retrouver plus facilement le chemin de la croissance.
Pour l’ensemble de ces raisons, comme vous vous en doutez, nous confirmons notre vote négatif sur cette loi d’affichage.