Le dispositif proposé en l’espèce est clair, il tend à faire « sauter » le plafond pour tout le monde !
Les cadres pourraient donc utiliser l’enveloppe sans limite. Or la somme affectée au CPF a été calculée par les partenaires sociaux de façon qu’une partie du milliard d’euros – il existe, certes, des abondements – soit automatiquement utilisée par tous ceux qui le souhaitent, dans la limite de 150 heures.
Une autre partie a été laissée de côté pour bénéficier, à leur demande, aux publics prioritaires : jeunes, demandeurs d’emploi, travailleurs peu qualifiés ; des mécanismes spécifiques visent aussi les personnes les moins qualifiées.
Nous en sommes tous d’accord : le jeune sans qualification, le demandeur d’emploi qui doit acquérir une qualification, le travailleur le moins qualifié qui doit améliorer sa qualification non seulement pour progresser, mais aussi parfois pour se protéger des restructurations qui frappent toujours les plus faibles et les moins formés sont bien les publics que nous voulons privilégier.