Ce n'est pas exclu. Certains émetteurs étaient d'ailleurs actionnaires d'Euronext au moment où il était question de son absorption par le silo européen. Nous pensons que le business model d'Euronext est solide et qu'il peut donc intéresser des acteurs de marché. Néanmoins, il faut assurer la stabilité de son actionnariat, à travers des « actionnaires de référence », qui discuterons avec le management des décisions stratégiques et des alliances au sein de la zone euro par exemple.
Naturellement, c'est aux professionnels de la finance qu'il appartiendrait de jouer ce rôle, dans la durée, contrairement à ce qu'il s'est passé il y a dix ans. Ce n'est pas le métier des émetteurs, mais l'enjeu est important pour nous aussi, car nous souhaitons une place de proximité. Si la stabilité de cet instrument passe par un tour de table des professionnels tant mieux, si les émetteurs doivent apporter une contribution - qui resterait symbolique - pourquoi pas...