Je remercie également Nicolas Dufourcq de toutes ces informations qui nous confortent dans le sentiment que la création de la BPI était une bonne décision. Un an après, nous voyons que c'est incontestablement un outil dont nous avions besoin. Vous faites souffler un vent d'optimisme, qui se traduit dans les chiffres, avec la progression des montants et l'effet de levier associé à chaque intervention. A côté de l'optimisme, vous affichez également comme valeurs la simplicité et la proximité, ce dont nous nous réjouissons ; les écosystèmes locaux s'en sont d'ailleurs saisis. Enfin, je tiens à souligner l'importance de la réactivité : Bpifrance est une banque, qui doit être à l'écoute du terrain pour lui proposer des nouveaux outils.
La BPI a annoncé une forte augmentation, en 2014, de ses offres de financement. Par exemple, il est prévu de déployer une enveloppe en augmentation de 30 % pour le financement des entreprises innovantes. Quel est le taux de sélectivité des projets par rapport aux autres établissements ? Que traduit-il sur la demande, mais aussi sur la situation financière et la viabilité des projets des entreprises ?
Par ailleurs, de façon générale, vous êtes devenus l'acteur majeur en matière de capital-innovation (60 %) et de capital-développement (40 %). Cela a-t-il vocation à être durable, ou est-ce le résultat d'une situation conjoncturelle de désengagement des investisseurs privés ?