S'agissant du taux de sélectivité, j'ai fait deux fois le tour des régions de France cette année, soit une cinquantaine de déplacements ; j'ai tout de suite dit aux salariés de Bpifrance de ne pas changer leur politique de risque et leur sélectivité des projets. Nous avons une culture inaltérable de banque publique, qui a jusqu'à maintenant permis de financer l'économie française tout en maintenant un coût du risque très maîtrisé et une vraie discipline du résultat. Le directeur général de la KfW m'a un jour dit sa banque était jugée sur sa réputation de « banque de granit », inaltérable tiers de confiance pour les Allemands. Il en va de même pour Bpifrance. Cela se traduit par un cout du risque très raisonnable, de 0,2 % en 2013, alors qu'il avait atteint un pic de 0,4 % en 2009. Cela veut-il dire pour autant que l'on ne prend pas assez de risque ?