Ce que nous pouvons souhaiter pour dans dix ans, c'est que nos territoires vivent, qu'ils répondent aux attentes de la population.
Cela passe par une économie plus dynamique en particulier grâce à nos PME-PMI. Je partage l'objectif du Président de la République d'une inversion de la courbe du chômage mais il faut aussi veiller à ce que l'emploi industriel reparte ; et la clé de la ré-industrialisation, c'est la compétitivité. Sous le coup de la concurrence asiatique, j'ai vu disparaître de mon département l'industrie de la lunette et celle du jouet. Cessons d'imposer, loi après loi, de nouvelles contraintes aux entreprises. Laissons-les plus libres, à l'instar de ce qui se fait en Allemagne.
Quant à l'aménagement du territoire, les choses avancent trop lentement. Le haut débit n'est toujours pas accessible sur l'ensemble du territoire. Sans péréquation entre les grandes métropoles et les zones rurales, nous n'y arriverons pas. Les regards sont actuellement tournés vers la Bretagne, mais nombreux sont les territoires qui souffrent. Si l'on peut reconnaître que les projets d'infrastructures de transport du gouvernement précédent étaient peut-être trop ambitieux, il faut cependant continuer à désenclaver les territoires. Trop de freins s'opposent encore aux déplacements et à la mobilité ; et le problème de financement des projets demeure crucial.
Je le redis : cessons d'imposer des charges supplémentaires ! Jean Bizet vient de m'apprendre que la loi devrait prochainement interdire aux vétérinaires de fournir les antibiotiques aux éleveurs, obligeant ces derniers à se rendre à la pharmacie. Mais où va-t-on ?