Il faudra bien que nous nous situions dans tout cela. À Corinne Bouchoux je dirais que nous ne pouvons pas penser consommation sans réfléchir à notre mode de production car « on est ce que l'on mange ». Il nous faut donc travailler sur l'évolution du travail, du capital et de la technologie. Sur ce dernier point, je mentionnerai la comparaison entre la France et l'Allemagne faite par Hermann Simon dans son ouvrage Les champions cachés du XXIe siècle selon laquelle l'une des grandes différences entre nos deux pays tient au nombre de PME-PMI utilisant des robots. Ce chiffre varie de 1 à 30 en faveur de l'Allemagne ! Il s'agit là d'un débat sur la répartition entre le travail et le capital, et la question se posera de savoir si nous devons investir massivement dans ce domaine. J'ai noté que la mission Économie du projet de loi de finances comportait une écriture en ce sens.