Joël Bourdin évoquait les villes qui se vident. Pourquoi en arrive-t-on là ? Parce les emplois sont partis par manque de compétitivité des entreprises. À Morez, le nombre d'emplois dans la lunetterie est passé de 3 600 à 1 500 et la population a été divisée par deux. C'est la même chose à Sochaux avec Peugeot ; c'est encore le cas lorsque nos chênes partent en Chine pour nous revenir sous forme de meubles ou lors des crises du lait et du porc que nous avons connues. Je le redis : la clé, c'est la compétitivité de notre économie. Je ne suis pas contre la mondialisation mais il faut nous y adapter, car sans compétitivité économique, il n'y aura pas de vitalité de nos territoires.