La Cour des comptes se contente d'évoquer des dépenses très ciblées - par exemple le transport hospitalier - mais pour ce qui est des grandes masses, elle renvoie à la responsabilité du politique.
Nous savons que l'évolution de la maladie d'Alzheimer, des maladies chroniques, neurodégénératives ou cardiovasculaires va coûter très cher aux finances publiques. Quant aux politiques de santé publique, de prévention contre les expositions polluantes ou en faveur des activités physiques que je recommande, je sais pertinemment qu'elles ne produiront de résultats qu'à l'horizon de vingt ou trente ans. Si l'on y ajoute la nécessité du désendettement, nous ne disposerons que de marges de manoeuvre extrêmement faibles pour orienter l'épargne vers l'innovation.