… ni le nucléaire, pour lequel de gros progrès peuvent encore être accomplis, aussi bien sur l’optimisation du minerai que sur la quantité de déchets.
À ce titre, bien que très attaché à notre souveraineté énergétique, et donc au contrôle qu’exerce l’État chez nos opérateurs, je souscris à l’idée qui consiste à permettre, en échange du financement de l’extension de la durée de vie des réacteurs d’EDF, une participation des fournisseurs alternatifs à leur capital. Cette situation est déjà, je vous le signale, celle de quatre centrales nucléaires françaises.
Nous connaissons les difficultés de financement d’EDF. Ces difficultés viennent s’ajouter à son récent programme d’investissements de 50 milliards d’euros sur la période 2012-2025, qui vise à mettre conformité ses 58 réacteurs nucléaires avec les nouvelles règles de sécurité apparues après Fukushima et à porter de quarante à soixante ans la durée de vie de ses réacteurs.
Vous l’aurez compris, mes chers collègues, mon intervention n’avait pas pour objet de révéler une quelconque recette miracle…