Compte tenu du débat qui se déroule en ce moment même dans l'hémicycle sur l'engagement de nos forces armées en République centrafricaine, cette audition ne bénéficie que d'un auditoire restreint mais attentif.
Par ailleurs, je vous prie d'excuser notre rapporteur général, François Marc, retenu dans son département par les obsèques de notre ancien collègue Alphonse Arzel, qui a été une figure bretonne de premier ordre.
Nous avons souhaité auditionner les représentants du groupe La Poste et de sa filiale la Banque Postale pour les entendre sur deux sujets en particulier.
Sur le premier d'entre eux, l'entrée en gestion extinctive du Crédit immobilier de France (CIF), notre commission s'était efforcée, l'an dernier, de l'étudier autant que faire se peut. Il s'agit, par conséquent, de faire le point sur la mise en oeuvre des engagements du groupe La Poste en matière, par exemple, de reclassement des équipes du CIF, mais aussi en ce qui concerne une offre de prêts en faveur de l'accession sociale, voire très sociale, à la propriété.
Le second sujet d'intérêt de notre commission est l'action de votre groupe en matière de financement des collectivités territoriales. Nous nous souvenons d'une époque très proche de quasi-rupture des financements de nombreuses collectivités locales et de la montée en puissance de la Banque Postale, notamment sur les prêts de trésorerie, qui a ainsi accédé à un nouveau métier. Vous nous direz si vos objectifs ont été tenus et quelle est votre situation actuelle ?
Au-delà de ces deux sujets, nous pourrons aborder, si vous le souhaitez, le contexte stratégique plus global dans lequel vous évoluez. Nous connaissons bien les contraintes liées à la baisse tendancielle de l'activité courrier et nous savons que le groupe La Poste, à partir de ce constat, s'efforce de tracer des perspectives de redéploiement et de développement.